Un riche passé historique

 

Des nombreux mégalithes de l'âge de bronze qui parsemaient les hauteurs de Lanvaux ne subsistent que quelques dolmens.

Les Celtes, arrivés au Vème siècle avant notre ère, ont imprégné les campagnes de leur mysticisme. Quelques autels druidiques demeurent dans les bois, ainsi qu'un oppidum (village fortifié au sommet d'une colline) et quelques groupes de tertres tumulaires.

Les Romains, quant à eux, ont laissé de leur séjour bien des traces encore visibles : un ancien poste retranché, à l'emplacement du jardin actuel du château de Callac ; le site gallo romain de la Grée de Bréhé ; le camp retranché de Châteaublanc ; les vestiges d'un pont romain sur la Claie à la Ville-Hellec ...

Vint ensuite l'occupation normande qui sema la terreur tout au long du Xème siècle. Mais après de terribles combats, les Bretons finirent par repousser les envahisseurs vers le sud. A Plumelec, en 938, une dure bataille fut menée à la victoire par un jeune chef Breton, elle fut si sanglante que le champ de bataille, situé au nord du village actuel de Kervigo, en a conservé le nom de "Mare-au-Sang". Pratiquant la politique de la terre brûlée, les vikings en partant saccagèrent et brûlèrent tous les villages sur leur passage, dont le bourg de Plumelec et le château de Callac.

Au Moyen-Age, Plumelec comptait deux importantes seigneuries les Callac et les Cadoudal dont on peut aujourd'hui encore admirer une partie de leur patrimoine. De la seigneurie des Cadoudal, il ne reste aujourd'hui que les ruines d'un château médiéval, dont on peut voir le porche de style Renaissance en traversant le village du même nom.

Du patrimoine érigé par les Callac, on peut encore admirer une partie de leurs possessions : l'église de Saint Aubin (voir la rubrique consacrée à Saint Aubin), le manoir de la Saudraie, le château de Callac et la chapelle Saint Maudé.

Ces deux très anciennes familles bretonnes ont joué un rôle actif dans l'Histoire du Duché de Bretagne. Leurs valeureux Chevaliers ont servi le Duché en s'engageant du côté des Montfort, contre le Roi de France, dans le terrible conflit de la Guerre de Succession qui divisa la noblesse Bretonne en deux camps de 1341 à 1381.
  

Cette tradition de résistance se poursuivit pendant la révolution française, et le château de Callac a servi bien souvent de refuge aus prêtres réfractaires, aux chefs royalistes et aux Chouans. Les landes de Lanvaux étaient alors le siège de la résistance de la Chouannerie Bretonne sous la direction de Georges Cadoudal, fils de paysan né près d'Auray. Mais même après le traité de soumission signé en 1800, la guérilla et l'esprit de révolte persista pendant près d'un demi-siècle.